Preuve ou indice ?
Qu’est-ce qu’une preuve ? D’après le Wiktionnaire (https://fr.wiktionary.org/wiki/preuve), la preuve c’est ce qui établit la véracité d’un fait ou d’une proposition. En médecine, celle-ci est obtenue au terme d’un processus intellectuel et/ou matériel essentiellement expérimental ou observationnel lors d’essais ou d’études. Comme il est impossible d’établir des faits absolument irréfutables, alors il existe des niveaux de preuve en fonction de la puissance intrinsèque de l’étude ou de l’essai, qui va dépendre des conditions de sa mise en oeuvre. Une expérimentation ne peut pas avoir valeur de preuve à elle seule, les conclusions reposant la plupart du temps sur des résultats statistiques (voir c’est quoi un petit p? ). Elle doit être reproductible et réplicable afin de permettre d’affirmer que, dans certaines conditions, fixées par les prémices de la preuve, telle chose est vraie jusqu’à preuve du contraire. Elle n’acquiert d’ailleurs cette valeur de preuve que lorsqu’elle est reproduite ou répliquée.
D’après le Wiktionnaire, (https://fr.wiktionary.org/wiki/indice) toujours, un indice, c’est « un signe apparent et probable qu’une chose existe ou s’est produite ». Donc l’indice montre en quelque sorte la direction dans laquelle on doit chercher la preuve mais il ne permet pas d’affirmer quoi que ce soit. Et milles indices ne font pas le début du commencement d’une preuve. Les témoignages, les avis d’experts, les cas cliniques ne peuvent être que des indices. En effet les biais cognitifs sont nombreux lors de témoignages et autres avis.
Pour aller plus loin :
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